DIEGO LÓPEZ, DIT EL MUDO (ACTIF EN ESPAGNE DANS LA SECONDE MOITIE DU XVIIE SIECLE) HERCULE ET OMPHALE ; SAMSON ET DALILA Paire de toiles d’origines Signés en bas à gauche : Lopez el Mudo, le premier sur la base de la fontaine : LoPez. EL MvDo et le second sur la base de la colonne : Lopez, El Mvdo Hercules and Omphale; Samson and Delilah Pair of original canvasses, Signed lower left: Lopez el Mudo, the first on the base of the fountain: LoPez. EL MvDo and the second on the base of the column: Lopez, El Mvdo 70 x 101,5 cm - 27,6 x 40 in. Notes BIBLIOGRAPHIE Begona Alvarez Seijo, «?Amor vincit heros : Hercules y Onfale y Sanson y Dalila de Diego Lopez el Mudo?», dans Quiroga, n°19, 2021, pp. 11-19, reproduits fig. 1 et 2. On possède peu d’éléments sur la vie de cet artiste. Il semble avoir été un élève de Carreño de Miranda et son nom apparait dans le testament de la veuve de ce dernier. L’historien Antonio Ponz, dans son Viage de España, mentionne dans le volume VIII (1778) qu’il était muet («mudo») et que l’église et la sacristie de la Virgen del Prado à Talavera de la Reina (province de Tolède), conservaient plusieurs de ses œuvres. Cette mention est reprise par Ceán Bermúdez dans son Dictionnaire historique des plus illustres professeurs des beaux-arts d’Espagne (III, 1800). Certaines œuvres de Diego López ont été attribuées à Navarrete El Mudo, qui vivait un siècle auparavant, à cause de leur surnom identique. Nos pendants illustrent deux épisodes, l’un tiré de la Mythologie, l’autre de la Bible, où un héros vanté pour son courage et sa force, est réduit à l’impuissance par une femme. Omphale travestit Hercule et lui fait filer la laine, alors que Dalila, en coupant les cheveux de Samson, permet sa capture par le soldat Philistin qu’on voit au second plan. Dans ces deux compositions, qui relèvent de l’art baroque, l’artiste se montre paysagiste et bon peintre d’architecture.