105Emmanuel Alfred BEURDELEY (known as Alfred II)Scalloped dressing table called “monkeys”, with inlaid decoration on the top of two musician monkeys moving in a landscape, the fields inlaid with musical trophies in cartridges on a background of crosses. In the belt, floral cartouches punctuate each side of the table. It opens with a large drawer, the sliding tray reveals a writing desk operated by a pusher, flanked by shutters in rosewood veneer in amaranth frames. Arched feet.Ornamentation in chiseled and gilded bronze such as openwork gallery, falls, keyhole and clogs.Stamped A. BEURDELEY A PARIS.Louis XV style, late 19th century.(Slightly insolated top).H: 74.5 cm - W: 54 cm - D: 33.5 cm3 000/ 5 000 €105. Emmanuel Alfred BEURDELEY (dit Alfred II)Table coiffeuse dite « aux singes », de forme chantournée, à décor marqueté sur le plateau de deux singes musiciens évoluant dans un paysage, les champs marquetés de trophées musicaux dans des cartouches sur fond de croisillons. En ceinture, des cartouches fleuris rythment chaque côté de la table. Elle ouvre par un large tiroir, le plateau coulissant découvre une écritoire actionnée par un poussoir, flanquée de volets en placage de bois de rose dans des encadrements d’amarante. Pieds cambrés.Ornementation en bronze ciselé et doré tels que galerie ajourée, chutes, entrée de clé et sabots.Estampillée A. BEURDELEY A PARIS.Style Louis XV, époque fin du XIXe siècle.(Plateau légèrement insolé).H : 74,5 cm - L : 54 cm - P : 33,5 cmLa table coiffeuse que nous présentons est celle reproduite in Les ébénistes du XIXe siècle 1795-1889, Denise Ledoux-Lebard, Les éditions de l’Amateur, Paris, 2003, page 78 ; ainsi que L’Ameublement d’art français 1850-1900, Camille Mestdagh, Les éditions de l’Amateur, Paris, 2010, pages 266 et 267 (fig. 312 et 313).Il fautparer cette coiffeuse à une table conservée dans la collection Demidov, acquise par le baron Ferdinand de Rothschild à la vente San Donato en 1880, aujourd’hui dans la collection James A. de Rothschild à Waddesdon Manor (inv. 3472). Toutes deux présentent un décor marqueté identique, montrant l’extraordinaire capacité des artisans marqueteurs employés par Beurdeley, réalisant un travail d’une remarquable qualité et reprenantme modèle les gravures d’après Christophe Huet, intitulées : « Le tambour de basque » et « Le tambourin ».Parmi les tables coiffeuses du même modèle par Beurdeley, il faut citer :- La table adjugée à Londres, , 1er octobre 2008, lot 288.- La table adjugée à Londres, Christie’s, 25 janvier 2005, lot 341.- La table présentée à Monaco, HVMC, 27 avril 2019, lot 10.Bibliographie :- RAMOND, Pierre, Chefs d’oeuvre de marqueterie de la Régence à nos jours, volume II, éditions H. Vial, 2000, page 60.- LEDOUX-LEBARD, Denise, Les ébénistes du XIXe siècle 1795-1889, Les éditions de l’Amateur, Paris, 2003..