Description: BELLE TÊTE DE BODHISATTVA MAITREYA en schiste gris, le visage au nez droit, aux yeux bien dessinés et à la moustache ondulante, l’urna sur le front, la chevelure rassemblée en un chignon sur le sommet du crâne et maintenue par des bijoux volumineux, les oreilles parées de bijoux à la mode indienne. Art gréco-bouddhique du Gandhara, IIe-IIIe siècles. Un socle en métal. A FINE GREY SCHIST HEAD, GANDHARA, 2ND-3RD CENTURY. HAUT. 28,5cm (11 1/4 IN.) € 10,000-15,000 PROVENANCE Ancienne collection particulière, France. NOTE Aux environs de notre ère, c'est dans l'ancien Gandhara, autour de Peshawar, qu'est traduite en images avec un luxe de détails inconnu jusque-là la légende du Bouddha. Celui-ci était apparu pour la première fois sous une forme humaine sur cette terre qu'avaient traversées les armées d'Alexandre. Avec son regard direct, son profil classique mis en valeur par la finesse de son poli, son front haut et sa fine moustache ornant la lèvre supérieure, notre bodhisattva, ce saint personnage retardant son éveil, a l'aspect d'un dynaste local paré comme un prince des steppes. Une singularité dans la représentation qui fit d'ailleurs dire à Alfred Foucher que, "plastiquement parlant, les bodhisattvas ne sont comme les appellent les textes, que des 'fils de famille' (kula-putra, entendez: des 'gentlemen')" (in "L'art gréco-bouddhique du Gandhara", volume 2, page211, E.Leroux, Paris, 1918). Par sa qualité, notre bodhisattva se rapproche de celui (Mission Alfred Foucher, 1895-1897, AO 2911) conservé au Musée national des arts asiatiques-Guimet, Paris. Notes: PROVENANCE Ancienne collection particulière, France. NOTE Aux environs de notre ère, c'est dans l'ancien Gandhara, autour de Peshawar, qu'est traduite en images avec un luxe de détails inconnu jusque-là la légende du Bouddha. Celui-ci était apparu pour la première fois sous une forme humaine sur cette terre qu'avaient traversées les armées d'Alexandre. Avec son regard direct, son profil classique mis en valeur par la finesse de son poli, son front haut et sa fine moustache ornant la lèvre supérieure, notre bodhisattva, ce saint personnage retardant son éveil, a l'aspect d'un dynaste local paré comme un prince des steppes. Une singularité dans la représentation qui fit d'ailleurs dire à Alfred Foucher que, "plastiquement parlant, les bodhisattvas ne sont comme les appellent les textes, que des 'fils de famille' (kula-putra, entendez: des 'gentlemen')" (in "L'art gréco-bouddhique du Gandhara", volume 2, page211, E.Leroux, Paris, 1918). Par sa qualité, notre bodhisattva se rapproche de celui (Mission Alfred Foucher, 1895-1897, AO 2911) conservé au Musée national des arts asiatiques-Guimet, Paris.