Description: ~ BELLE ET IMPORTANTE COUPE À LIBATION en corne de rhinocéros de couleur brune à reflets miel, le pied en forme de tronc se détachant en très haut relief de la base et soutenant la panse en corolle, les parois extérieure et intérieure accostées de rameaux portant boutons et fleurs de prunus. (Quelques égrenures). Chine, dynastie Qing, XIXesiècle. A MAGNIFICENT RHINOCEROS HORN LIBATION CUP, CHINA, QING DYNASTY, 19THCENTURY. HAUT. 10cm (3 15/16 IN.) - LONG. 18,7cm (7 3/8 IN.) PDS. 564g. (1,128 LB) € 30,000-50,000 NOTE Le "Peiwen Yunfu", publié en 1711 sous le haut patronage de l'empereur Kangxi, fournit une foule de références relatives à des objets faits en corne ou en cuir de rhinocéros, tirées de la poésie et de la littérature classique de la Chine. Certains de ces objets sont d'ailleurs difficiles à identifier en raison du caractère vague de leur description littéraire, parfois toute allégorique. On relève néanmoins des références à des armures, à des boucliers et même à des souliers en cuir de rhinocéros. Parmi les objets exécutés en corne, tant à la période Tang que sous les dynasties postérieures, les coupes sont de loin les plus importantes. À l'origine, il s'agissait probablement de récipients sacrificiels, appréciés pour leurs vertus antivenimeuses et pour leurs pouvoirs magiques. Aussi ces coupes sont-elles souvent ornées de scènes ou de symboles taoïstes évoquant le thème de l'immortalité. Notre coupe comporte quant à elle un décor de prunus, cet arbre fleurissant avant la fonte des neiges et qui annonce l’arrivée du printemps. Ses fleurs blanches éclosant sur une branche sans feuilles à laquelle le temps a donné des contorsions pittoresques symbolisent la renaissance et la longévité. Notes: NOTE Le "Peiwen Yunfu", publié en 1711 sous le haut patronage de l'empereur Kangxi, fournit une foule de références relatives à des objets faits en corne ou en cuir de rhinocéros, tirées de la poésie et de la littérature classique de la Chine. Certains de ces objets sont d'ailleurs difficiles à identifier en raison du caractère vague de leur description littéraire, parfois toute allégorique. On relève néanmoins des références à des armures, à des boucliers et même à des souliers en cuir de rhinocéros. Parmi les objets exécutés en corne, tant à la période Tang que sous les dynasties postérieures, les coupes sont de loin les plus importantes. À l'origine, il s'agissait probablement de récipients sacrificiels, appréciés pour leurs vertus antivenimeuses et pour leurs pouvoirs magiques. Aussi ces coupes sont-elles souvent ornées de scènes ou de symboles taoïstes évoquant le thème de l'immortalité. Notre coupe comporte quant à elle un décor de prunus, cet arbre fleurissant avant la fonte des neiges et qui annonce l’arrivée du printemps. Ses fleurs blanches éclosant sur une branche sans feuilles à laquelle le temps a donné des contorsions pittoresques symbolisent la renaissance et la longévité.